Du haut de la tour "Roppongi Hills", on peut voir le Mont Fuji. Haut de près de 250 m, le gratte-ciel commercial, parmi les plus fréquentés de Tokyo, est érigé sur des vérins à huile qui amortissent les mouvements en cas de séisme. En plus de veiller à ce que les structures puissent être endommagées sans perdre leur résistance, autrement dit que les bâtiments soient capables de se fissurer afin de libérer l'énergie, mais sans qu'ils ne s'effondrent, le Japon, où les séismes sont fréquents, a pris l'habitude de poser ses bâtiments sur des isolateurs. Formant le premier radier, en cas de séisme, ces derniers se déforment de manière à ce que le second radier, accueillant la superstructure, subisse des mouvements atténués. Constitués d'élastomères couplés avec des amortisseurs cylindriques en silicone, ces appuis, d' après Wolfgang Jalil, ingénieur des ponts et chaussées, permettent de diviser jusqu' à 4 l'amplitude des mouvements de la structure lors d'un séisme.
Le Japon construit selon des règles parasismiques depuis plus de 50 ans
Wolfgang Jalil qui a participé à la rédaction des règles parasismiques françaises, insiste également sur le fait que le Japon construit selon des règles parasismiques depuis plus de 50 ans. "D'autre part, au Japon, les bâtiments sont conçus en s'assurant qu'il n'y aura pas de dégâts lors de légères secousses, et pas seulement en veillant à ce que le toit ne s'effondre pas en cas de séismes de grande magnitude." dit-il.
