Le contrat (presque) signé : un nouveau concessionnaire pour le Stade de France

Le groupe d’événementiel GL Events déclare avoir remporté la nouvelle concession pour la gestion du Stade de France. Une page se tourne pour l’enceinte dionysienne, exploitée depuis trente ans par les groupes de BTP Vinci et Bouygues.

Réservé aux abonnés
Image d'illustration de l'article
Le Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

« GL Events a été désigné attributaire du contrat de concession d’exploitation du Stade de France pour une durée de 30 ans par l’Etat », a annoncé lundi 12 mai le groupe dans un communiqué, soucieux de rendre publique l'information alors que l'affaire a traîné en longueur. L'attribution définitive devait en effet initialement être annoncée en janvier.

Joints par l’AFP, Bercy et le ministère des Sports n’avaient pas confirmé lundi 12 mai au soir. Mais la décision d’attribution aurait bel et bien été notifiée par courrier de l’Etat, selon une source proche du dossier. Reste encore à signer formellement le contrat de concession.

Le Stade de France va donc changer de mains. Après 30 années de gestion par les groupes de BTP Vinci et Bouygues, l'enceinte située à Saint-Denis, au nord de Paris, sera exploitée à partir du 5 août prochain par le groupe d’événementiel GL Events.

Deux ans de procédure

Cette annonce marque le dénouement d’un feuilleton débuté il y a deux ans. Pour mémoire, l’Etat avait lancé en mars 2023 deux procédures en parallèle : une pour renouveler la concession accordée en 1995 au consortium Vinci-Bouygues et une pour vendre le Stade de France sous forme de cession avec charges.

C’est finalement la voie d’une nouvelle concession qui a été retenue, après que Fin Infra, la Mission d’appui au financement des infrastructures rattachée à Bercy, ait écarté l’unique offre d’achat reçue. Seul un groupement composé d’ASM Global, NGE, Dubrac TP et Poulmaire Gestion Fiduciaire s’était positionné pour acquérir le stade.

Deux référés rejetés

Quant au renouvellement de la concession, il a été marqué par les recours formés début 2025 par le consortium Vinci-Bouygues, candidat à sa succession, suite à la décision de l’Etat d'entrer en négociations exclusives mi-décembre 2024 avec GL Events.

Le tribunal administratif de Montreuil puis le Conseil d’Etat avaient rejeté ces référés, les deux juridictions ayant jugé qu’il n’y avait pas eu d’inégalité de traitement par l’Etat entre les deux candidats.

Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires