Le ciment auto-nettoyant au Ti02 (dioxyde de titane), fait partie, avec les chaussettes "antibactériennes", le lait solaire, et la silice alimentaire, d'un échantillon de quatre produits de consommation contenant des nanoparticules qui ont été passés au crible par l'Agence santé et environnement (Afsset). Et le jugement final est plutôt sévère.
Ainsi, le ciment auto-nettoyant au TiO2 pourrait présenter des risques pour les bricoleurs ou professionnels exposés par voie respiratoire à ces nanoparticules. Il existe en outre de "fortes incertitudes concernant l'exposition" faute d'études permettant de savoir si ces particules risquent d'être disséminées dans l'environnement lors de la dégradation des constructions. "Les personnes souffrant d'une pathologie respiratoire, plus vulnérables aux réactions d'inflammation du système respiratoire que pourrait engendrer l'inhalation de ces nanoparticules, constituent une population sensible", selon l'Afsset.
Cette étude reflètant avant tout une incertitude sur les risques encourus et un manque de donnée sur la question, l'Afsset recommande donc d'appliquer le principe de précaution.
