Habillé d’une peau sonore, un bâtiment-orchestre joue au milieu des corons
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Béton noir et écailles Le Métaphone est à la fois une salle de concerts modulable, pouvant recevoir 500 personnes en configuration « assis » et 1000 personnes en configuration « assis/debout », et un « instrument de musique urbain » dont les façades produisent et diffusent sons et lumière. La salle de concert et ses annexes sont contenues dans un volume de béton noir, lui-même enveloppé d'une structure en acier recouverte d'une peau légère constituée d'écailles en verre clair et dépoli, en acier Corten ou en bois. Cette enveloppe s'avance et s'ouvre, formant un large porche qui protège l'entrée et la terrasse.
Un bâtiment-orchestre Les façades joueront de la musique grâces à deux dispositifs. Tout d'abord 26 instruments (orgues, bols tibétains, gongs, bâtons de pluie...) sont disposés derrière la peau de l'édifice. 46 panneaux de bois de 1,5cm en mélèze, derrière lesquels sont installés des pots vibrants, émettront également des sons. Tous ces éléments seront commandés par ordinateur ou clavier depuis une cabine mise en scène dans volume rouge qui surgit de la façade noire.
Toile pixellisée L'interactivité des façades ne s'arrête pas à la musique. Une quarantaine de panneaux lumineux, caissons de Leds fermés par des panneaux de verre permettront de faire de l'enveloppe de l'édifice une toile pixellisée. Sur le toit, la trame des écailles est prolongée par une surface 600 m2 de cellules photovoltaïques intégrées.
Clocher laïque « On viendra à Oignies pour le voir et l'entendre. Il servira à la fois de clocher laïque, pour marquer les heures, le milieu du jour ou la tombée de la nuit, il signalera l'entrée d'un concert ou l'entracte... Il pourra également être utilisé comme instrument entrant dans une composition pour orchestre, les musiciens étant installés sous le porche, explique l'architecte Isabel Hérault pour qui, avec le Métaphone, son et architecture sont et doivent rester indissociables».
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.