Bonne nouvelle, la qualité de l’air s’améliore dans les villes françaises. Ce constat a été dressé le 19 mars lors du 3e Comité ministériel sur la qualité de l’air. Calculée à partir des émissions de dioxyde d’azote (NO2), « la moyenne de la qualité de l’air, dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants, est passée de 26 à 24 ug/m3 entre 2022 et 2023 », affirme le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Mieux, trois des cinq « Territoires ZFE effectifs » ne dépassent plus le seuil réglementaire européen fixé à 40 ug/m3. Il s’agit des métropoles d’Aix-Marseille Provence, Rouen Normandie et de l’Eurométropole de Strasbourg. Ces dernières sont libérées du calendrier obligatoire « ZFE » qui interdit les véhicules Crit’Air 3 à compter du 1er janvier 2025. Elles ont la latitude de le faire en revanche comme l’a décidé l’Eurométropole de Strasbourg.
Paris, Lyon et les autres ZFE
Sur les cinq « Territoires ZFE effectifs », seules les Métropoles du Grand Paris et du Grand Lyon sont soumises à ce calendrier obligatoire. Les véhicules Crit’Air 3 seront donc interdit de circuler dans leurs ZFE à compter du 1er janvier 2025. Pour les autres agglomérations de plus de 150 000 habitants, appelées « Territoires de vigilance », les évolutions à venir dépendent de l’existence ou non d’une ZFE. Pour celles où une ZFE existe, elles doivent maintenir les règles en place avec la possibilité de les durcir si elles le souhaitent. Dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants où il n’existe pas de ZFE, la seule obligation sera d’interdire la circulation des véhicules non classés Crit’Air avant le 1er janvier 2025. Elles ont aussi la possibilité de durcir cette règle a minima.