Le ministère de l'Intérieur et la Fédération nationale du bâtiment ont signé lundi une convention pour lutter contre les vols sur les chantiers de construction, qui prévoit notamment la mise en place d'un "policier référent" dans chaque département pour les entreprises.
Une enquête réalisée sous l'égide de la Fédération a permis d'établir que "une entreprise sur deux avait été victime d'au moins un vol significatif (correspondant à un préjudice minimum de 10.000 euros) au cours des douze derniers mois", a indiqué Christian Baffy, le président de la Fédération nationale du bâtiment.
Il a estimé qu'au cours de cette même période, les vols "de métaux, outillages, matériels, engins de chantiers", représentaient "entre un et deux milliards d'euros, soit un peu plus de 1% du montant de notre chiffre d'affaires".
Outre la désignation d'un "référent sûreté" dans chaque direction départementale de sécurité publique, la convention prévoit des instructions prioritaires par les préfectures des demandes d'installations de vidéo protection, la consigne donnée aux forces de sécurité d'effectuer des patrouilles autour des chantiers sensibles répertoriés et le renforcement des investigations de la police technique et scientifique réalisées dans les 24 heures qui suivront le signalement des vols.