Le protocole que viennent de signer Didier Ridoret, président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et Manuel Valls, ministre de l’Intérieur renforce le partenariat entrepris avec les forces de l’ordre en 2008. Objectif : lutter plus efficacement contre les vols subis par les entreprises de Bâtiment qui constituent un véritable fléau pour elles et représentent 1 à 2?% du chiffre d’affaires annuel du secteur.
Engins de chantier (pelleteuses, tractopelles, niveleuses, grues…), camions, voitures, outils, matériaux (métaux dont le cuivre, ciment, carrelage), éléments de construction (coffrets électriques, portes, fenêtres, serrures)… Chaque année, les vols sur les chantiers de construction génèrent un coût économique pour le BTP entre 1?à 2?milliards d’euros.
L’élément principal de ce protocole repose sur la nécessité d’une coopération entre le correspondant sûreté de la Fédération Départementale du Bâtiment et le référent sûreté de la direction départementale de sécurité publique et du groupement de gendarmerie départementale.
Préconisations du référent sûreté
Pour faire fonctionner ce partenariat, les entrepreneurs et artisans du Bâtiment ou les maîtres d'ouvrage professionnels doivent signaler leurs chantiers considérés comme sensibles. Une fiche navette leur permet d’obtenir l’appréciation des risques et les préconisations du référent sûreté.
Pour expliquer à ses adhérents ce partenariat et les rôles respectifs des correspondants sûreté, des référents sûreté et des entreprises. la FFB propose une check-list d’analyse des risques ainsi qu’une documentation détaillée et mise à jour « Qui fait quoi ?