Outre huit usines réparties partout en France, l’équipementier allemand ZF y était représenté par deux entités distinctes : ZF Traiding, en charge de la partie commerciale, et ZF France, plus tournée vers la technique et l’après-vente. Ces deux filiales viennent de fusionner pour donner naissance à ZF services France.
Employant 125 personnes, dirigée par Michel Fétiveau, basée à Antony près de Paris, l’entreprise cumule les missions de distribution, de service après-vente et de relation avec les clients première-monte, c'est-à-dire les constructeurs d’engins français. Très tournée vers l’automobile (85 % des 15,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires mondial) ZF n’en reste pas moins présent dans le secteur des engins de chantier avec ses ponts, boîtes de vitesse, convertisseurs de couple. « Les engins de chantier n’ont pas à rougir devant l’automobile. Techniquement, ils sont au moins aussi pointus, parfois même en avance. Actuellement ils sont précurseurs dans la mise au point de transmissions qui conjuguent à la fois la mécanique, l’électrique et l’hydraulique. Je ne serais pas surpris de voir des solutions développées pour des engins de chantier se retrouver par la suite dans les autobus, voire les poids-lourds », avance Michel Fétiveau.