Baptisé éco-PLU pour montrer la détermination des élus autour d’un projet de ville durable, le plan local d’urbanisme (PLU) révisé de Dijon entrera en phase de concertation le 19 décembre. Le diagnostic réalisé par le pôle Urbanisme et aménagement urbain du Grand Dijon, avec le bureau d’études Citadia Conseil et les juristes Delsol et Associés, pose les enjeux de l’urbanisme de la capitale régionale pour la vingtaine d’années à venir. Les plus grandes mutations s’opéreront au sud, du site de l’hôpital général jusqu’aux friches militaires qui s’étendent le long de l’avenue Jean-Jaurès. Cette réserve de 300 hectares donne à Dijon une formidable opportunité pour répondre aux besoins de logements dans l’agglomération, estimés à 1 400 logements par an pour maintenir le niveau démographique. Le PLU identifiera aussi les réservations foncières pour la branche ouest du TGV Rhin-Rhône et l’emplacement d’une future gare à Porte-Neuve.
Un éco-PLU au printemps 2010
La densité urbaine constitue la trame de la réflexion. « Tout le débat porte sur la précision réglementaire, sachant que trop de contraintes peuvent nuire à l’initiative », indique Pierre Pribetich, conseiller municipal chargé de l’urbanisme. Quelles hauteurs autoriser dans un secteur sauvegardé de 97 ha ? Jusqu’où sectoriser les fonctions d’habitat et d’activités ? Comment maintenir une trame verte ? Le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) apportera des réponses en mai ou juin 2009. La traduction réglementaire devrait intervenir au printemps 2010.
Président du syndicat mixte du schéma de cohérence territorial (Scot) du Dijonnais, François Rebsamen souhaite insuffler le même esprit dans les 116 communes concernées. Les orientations seront arrêtées à la fin de 2009.
