Une maille d’Inox allège une barre d’archives

Lille -

Réservé aux abonnés
Image d'illustration de l'article
PHOTO - 698100.HR.jpg

Sur un îlot entre la ville ancienne, composée de maisons traditionnelles en brique, et le boulevard de ceinture, bordé de grands ensembles sociaux, la barre des archives départementales du Nord joue la discrétion. La résille en acier Inox, imaginée par l’agence de Alzua avec Zig Zag Architecture, se fond dans la pâleur du ciel lillois. Ce bâtiment massif de sept étages semble flotter, d’autant que peu de points de vue permettent d’en distinguer les premiers niveaux. Mais, avec les reflets du soleil, la peau métallique de l’édifice s’anime… Ses motifs abstraits se veulent une hybridation entre un parchemin pixelisé et la morphogenèse du papyrus. A ce clin d’œil au contenu des 80 km de rayonnages s’ajoute une fonction thermique : avant d’être aspiré par une centrale dédiée à son traitement (température, hygrométrie), l’air est préchauffé sous le manteau d’Inox, dans un espace interclimatique qui occupe jusqu’à 4 m de largeur sur la façade abritant les escaliers de secours). Pour éviter les ponts thermiques sur cette structure poteaux-poutres en béton totalement étanche, la maille très lourde (65 kg/m²) est suspendue en toiture via des accroches ponctuelles en façade (voir aussi « Le Moniteur » du 4 janvier 2013, p. 20).

Abonnés
Baromètre de la construction
Retrouvez au même endroit tous les chiffres pour appréhender le marché de la construction d’aujourd'hui
Je découvreOpens in new window
Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires