En construction neuve, c’est la baignoire qui a la préférence dans les salles de bains. Et en rénovation, un particulier change sa salle de bains en moyenne tous les 20-25 ans. Le marché de la douche pourrait donc être limité, pourtant, il tire bien son épingle du jeu en ces temps de crise. Il est même en hausse quand les autres produits de la salle de bains stagnent.
« Il y a sans doute un phénomène de mode, constate Christophe Sorin, chef de marché carrelage et sanitaire de VM Matériaux. Et d’économie aussi, puisqu’une douche consomme moins d’eau qu’une baignoire. »
Les chiffres des ventes définitifs de 2010 ne sont pas encore connus, mais les tendances sont déjà dégagées. D’une manière globale, après une année 2009 difficile, la douche est en hausse de 4 à 5 % en volume, une tendance qui devrait se confirmer en 2011. Dans le détail, certains éléments s’en sortent mieux que d’autres. Le duo paroi receveur gagne des parts de marché ( 3 % en 2009 et 5 % en 2010 en volume pour la paroi) alors que la cabine de douche en a perdu en deux ans (- 8 % en 2009 et 5 % en 2010).
Les receveurs en céramique restent majoritaires devant les receveurs synthétiques (71 % du marché), mais ces derniers tendent à leur grignoter des parts de marché. D’autant que la fabrication d’un receveur acrylique ne demande pas la puissance industrielle nécessaire pour la céramique. La robinetterie, après une légère baisse en 2009, de l’ordre de 2 %, a connu ue stagnation en 2010. Vendue à 74 % en négoce, elle reste du domaine du professionnel.

