Longtemps honnies et synonymes de déshumanisation de la ville, les tours ambitionnent de reprendre leur place dans le paysage urbain. Contraintes désormais de composer avec les exigences du développement durable, sauront-elles faire leur retour sur la scène architecturale ? La réponse tient en trois points clés.
Première condition : la conception. Les projets qui fleurissent en France, comme en Europe et dans le reste du monde, ambitionnent de constituer une réponse pertinente aux exigences environnementales, économiques et sociales du développement durable. Tous mettent en exergue leur sobriété énergétique, la densification du territoire qu’ils opèrent ainsi que la mixité fonctionnelle qu’ils tentent de promouvoir.
Deuxième question incontournable : celle des moyens financiers nécessaires à ce type d’opérations, dont le coût est élevé. Les réalisations qui sortent de terre ici et là, si elles apparaissent parfois timorées en regard des ambitions affichées à l’origine, entendent démontrer que le pari d’une tour durable peut être gagné.
Dernier pilier d’un retour plus durable : la rénovation du parc existant (bureaux et logements). L’objectif étant de prolonger la durée de vie des bâtiments tout en améliorant leur qualité d’usage. En évitant le gâchis de la démolition à tout-va, ce type d’opérations, en phase avec les exigences du développement durable, apparaît particulièrement pertinent pour les logements qui gagnent en confort, en habitabilité et en sobriété énergétique.
Simi Salon de l’immobilier d’entreprise
3, 4 et 5 décembre 2008
Palais des congrès de Paris porte Maillot
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