Tout Faire cultive l’optimisme

Le salon du groupement s’est tenu à Lyon les 24 et 25 janvier. Après plusieurs grands chantiers démarrés ces dernières années, ce fut l’occasion de concrétiser les projets. Dans un climat de confiance, malgré une conjoncture en très forte baisse.

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Salon Tout Faire à Lyon Eurexpo, les 24 et 25 janvier 2024
Salon Tout Faire à Lyon Eurexpo, les 24 et 25 janvier 2024

1500 personnes, dont un bon tiers d’adhérents : le salon Tout Faire a fait le plein pour son édition lyonnaise, les 24 et 25 janvier. Au cœur du hall 4 d’Eurexpo, le village Tout Faire, qui a atteint 1000 m². Ce salon dans le salon a rassemblé les outils du groupement, du libre-service aux offres informatiques, mais aussi des partenaires-clés comme Valobat.

Concurrence exacerbée

L’ambiance était conviviale, malgré un contexte économique très difficile. « J’ai construit le budget de Fabien Matériaux [adhérent Tout Faire en Gironde, ndlr] sur -10 à -12 % cette année, et on les atteint difficilement sur janvier », explique Cédric Fabien, président du groupement. Une rentrée scolaire tardive, le 8 janvier, et des intempéries partout en France ont tendu une situation déjà compliquée par l’effondrement du neuf. « Nos adhérents travaillent plutôt avec les artisans et les particuliers, sur des chantiers de rénovation », tempère Charles-Gaël Chaloyard, DG de Tout Faire. Mais ce marché est de plus en plus bataillé, certains négoces jusqu’alors plutôt tournés vers le neuf s’y intéressant désormais. « Le CA baisse, mais nos charges restent fixes », rappelle Cédric Fabien, qui s’inquiète des hausses annoncées de l’éco-contribution liée à la REP PMCB. « Elle risque d’être multipliée par 3, voire par 5 sur certains produits, pesant jusqu’à 5 % du prix de vente ! » Une charge jugée démentielle, pour financer un réseau de points de collecte bien trop importants à ses yeux, d’autant que les déchetteries déjà en service dans les négoces sont très peu utilisées par les professionnels.

Défense collective

Face à ces tensions, le groupement se veut une défense collective efficace. « Le libre-service représente 30 % de la valeur-stock de nos adhérents, explique Charles-Gaël Chaloyard. Elle peut atteindre 210 jours, mais notre plate-forme qui réapprovisionne les adhérents chaque semaine la fait baisser de 100 jours, ce qui fait gagner autour de 400 000 € de trésorerie par adhérent. » Un sujet non négligeable en période de crise. Le libre-service façon Tout Faire inclut de l’électricité et de la plomberie, des marchés de conquête pour le groupement.

La financière Tout Faire va aussi prendre de l’ampleur cette année. « Elle va nous donner l’opportunité d’aller sur de plus grosses affaires, des négoces qu’on pourrait acheter puis revendre par point de vente à plusieurs adhérents », se réjouit Charles-Gaël Chaloyard. De quoi accentuer la dynamique du réseau qui a enregistré 16 nouveaux points de vente en 2023, et 13 en solde net. Un mouvement qui confirme que Tout Faire est à l’offensive, quelle que soit la météo du bâtiment.

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