Le projet d'entreprise de Mésolia, deuxième acteur du logement social en Nouvelle-Aquitaine, également présent en Occitanie, se veut participatif. « C'est un projet réalisé avec les collaborateurs et partagé avec eux, les élus et les parties prenantes », explique Emmanuel Picard, son directeur général. L'objectif est ambitieux : « Proposer aux élus autre chose qu'un modèle de compétition et de concurrence permanente. Je suis allé voir les acteurs de terrain avec un esprit de coopération, de partage, pas avec des solutions toutes faites. Ce qui nous importe aujourd'hui, c'est de protéger les gens que nous logeons. Grâce à la dimension écologique de nos projets, à l'évolution de notre patrimoine, nous voulons que les locataires vivent bien, à l'abri, notamment de la chaleur. »
Près de 600 logements par an. Le groupe TG, devenu ce printemps Groupe Soïkos (So pour Sud-Ouest et « oïkos », la maison en grec) comprend quatre entités : Le Toit Girondin (aménageur, accession sociale), Mésolia, Soïkos Services et Soïkos Accession. Il respecte déjà les préconisations de la RE 2020 sur les réhabilitations et entend aller au-delà, notamment en rajoutant des ouvertures, des balcons et des loggias là où c'est possible. En parallèle, il continue de produire 500 à 600 logements neufs par an, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire et au coût des matériaux.
Allié à Arcade-Vyv, le quatrième acteur du logement social français, il compte 266 collaborateurs, loge 44 200 personnes réparties sur 255 communes et gère plus de 22 000 logements. Son chiffre d'affaires s'élève à 138 M€ et il investit annuellement 121 M€ en moyenne.