Peu importe le contexte géopolitique et macroéconomique incertain, la transition énergétique et la transformation numérique s’affirment durablement comme des moteurs de croissance pour Spie. Au 1er semestre, le leader indépendant des services multitechniques à l'énergie a réalisé un chiffre d'affaires de 4,98 Mds€, en hausse de 5,8 % sur un an. Une croissance tant organique (+2,4 %) qu'externe (+3,8 % de contribution des acquisitions représentant 96 M€ de chiffre d'affaires).
En avril 2024, le P-DG du groupe Gauthier Louette l'assurait au Moniteur : « L'an prochain, ce sera allemand première langue chez Spie ». Il avait raison : l'Allemagne est, au 1er semestre, le premier pays du groupe avec 1,68 Md€ de chiffre d'affaires (+15% sur un an) contre 1,63 Md€ pour la France qui « a continué de faire preuve d’une forte résilience dans un environnement macroéconomique local actuellement atone », note Spie. La baisse de 0,8 % du chiffre d'affaires dont -2% en organique est imputable à une base de comparaison élevée (+2,1 % au S1 de 2024, contre +0,7 % au S2 2024). La contraction enregistrée au premier semestre s’est limitée à Spie City Networks avec la fin du déploiement de la fibre optique, et à Spie Building Solutions, où le groupe maintient un haut niveau de sélectivité avec un carnet de commandes solide pour des data centers, des installations de défense, de santé et de performance énergétique.
Rentabilité
Enfin, Spie est toujours plus rentable. L’Ebita du groupe s’est élevé à 300,6 M€ au S1 de 2025, +13,2 %. Une nouvelle progression après les +21,9 % enregistrés en 2024. La marge d’Ebita a atteint 6 %, en hausse de 40 points de base par rapport au S1 de 2024.
« Cette nouvelle progression marquée de la marge résulte une fois encore de l’attention permanente portée par Spie à une sélectivité rigoureuse des contrats ainsi qu’à une discipline stricte en matière de prix, un effet mix favorable dû à la très forte croissance des services de Transmission et Distribution, et une qualité d’exécution constamment élevée. Elle reflète également la contribution légèrement relutive de certaines acquisitions bolt-on réalisées en 2024 », a expliqué le groupe.