Le fabricant d'armoires pour installations électriques et filiale du groupe Schneider, prévoit de supprimer 100 emplois sur 600 sur son site principal de Sarre-Union (Bas-Rhin) d'ici à fin 2007.
La "baisse des charges de travail depuis le début des années 2000, en raison du recul de l'investissement industriel, et les gains de productivité expliquent la situation de sureffectifs", a indiqué à l'AFP Michaël Bret, directeur des ressources humaines.
L'entreprise est redevenue bénéficiaire en 2005 après avoir subi des pertes en 2003, mais "sa rentabilité est encore éloignée de nos objectifs", a indiqué M. Bret.
Selon la section CGT, Sarel a réalisé en 2005 un bénéfice d'exploitation égal à un peu plus d'1 % du chiffre d'affaires qui s'est établi à 115 millions d'euros en 2005. La direction s'est fixée un objectif de 120 millions d'euros cette année.
La direction de Sarel entend "éviter tout licenciement sec", selon M. Bret. La CGT, 1er syndicat de l'entreprise est sceptique : "Si l'on déduit dix départs fin de carrière et, en comptant large, une vingtaine de départs volontaires ou mutations dans le groupe, il reste 70 personnes pour lesquels on ne voit pas de solution", a estimé Tony Fiorito, délégué CGT.