LA SOCIÉTÉ LYONNAISE REPRÉSENTAIT 40 % DE L’ACTIVITÉ du groupe Legris pour un CA de 180 M € en 2005 sur les secteurs de la connectique et de la régulation des circuits eau et gaz dans le bâtiment. Comap passe désormais aux mains du groupe néerlandais, dont la filiale Flow Control exerce un métier équivalent mais dans une complémentarité produits et secteur géographique qui devrait permettre la consolidation d’un acteur significatif de la filière. L’offre d’Aalberts fait actuellement l’objet d’une consultation auprès du comité d’entreprise de Comap SA. La réalisation effective de la cession, prévue au cours du premier trimestre 2006, est soumise à l’approbation des autorités de la concurrence des pays concernés.
Un nouveau départ
« Après une période de développement réussi au sein de Legris Industries, explique son directeur, Bernard Bouillé, Comap va être repositionnée dans un groupe majeur du secteur. »
Le chiffre d’affaires du groupe Aalberts Industries est de 897,7 M € , dont environ 55 % réalisés par sa filiale Flow Control sur les produits et systèmes de connexion, de distribution et de régulation des fluides-liquide et gaz. « Dans nos métiers, poursuit Bernard Bouillé, si on veut compter à l’échelle européenne, il faut avoisiner le milliard d’euros. Ce rapprochement nous permet de changer de taille tout en pesant de façon significative dans cette opération. Nous rejoignons une entité d’environ 500 millions d’euros et nous allons représenter près d’un tiers dans ces complémentarités qui seront mises en œuvre. Il s’agit d’un rapprochement de développement et non un rapprochement de restructuration. C’est un bon timing pour Comap, nous allons pouvoir engager une étape d’accélération de notre développement. »
Au-delà de la complémentarité des positions géographiques et des produits des deux entreprises, Comap pourra bénéficier du réseau commercial d’Aalberts Industries, notamment sur les marchés du nord de l’Europe où Comap est moins présente. Avec ses 1 100 collaborateurs, la société est en effet plus représentée dans le Sud, avec notamment l’Espagne, l’Italie et la Grèce, mais aussi la Belgique et les Pays-Bas… Il reste un fort potentiel de croissance en zone germanique, en Scandinavie, en Grande-Bretagne, en Russie et dans les pays de l’Est.