La publication, fin juillet, des résultats du second trimestre du groupe Rexel a bien confirmé ce que le marché de l’équipement électrique pressent : l’année 2014 sera difficile. Certes, si l’on exclut l’effet négatif du prix des câbles à base de cuivre et des taux de change, ainsi que des «frais administratifs et commerciaux plus importants que prévus avec la mise en oeuvre de projets stratégiques et d’investissements d’avenir» selon le communiqué du groupe, les ventes progressent. Mais la hausse est limitée à +0,6% sur le trimestre (avec un CA de 3 220,3M€) et +0,5% sur le semestre (CA de 6 287,6M€).
Difficulté supplémentaire pour Rexel, ses ventes sont en recul sont les marchés là où sa marge est la plus intéressante. Ainsi, en France, qui totalise 19% de son chiffre d’affaires au premier semestre, les ventes ont baissé de 3,4% sur le trimestre (à 586,4M€) et de 1,9% sur le semestre (à 1 197,6M€). Rexel affirme cependant avoir continué à gagner des parts de marché dans l’Hexagone.
Et malgré une rentabilité du groupe qui s’érode (l’Ebita ajusté des variations du prix des câbles à base de cuivre est en baisse de 4,4% sur le semestre à 304,2M€), le président directeur général de Rexel, Rudy Provoost, a souligné le caractère «transitoire» de l’année 2014 «avec d’importants changements managériaux... mais aussi des investissements structurels en excellence opérationnelle et en croissance rentable.»
Le groupe poursuit dans tous les cas sa politique d’acquisition avec, notamment, le rachat en juillet du distributeur suisse Elevite spécialisé dans l’éclairage (54 salariés, CA 2013 de 24M€).