À L’ISSUE DE SON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, LE 31 MARS, la Fédération des magasins de bricolage qui regroupe les leaders de la distribution bricolage, a signé un accord sur la sécurité des produits avec Unibal – Union nationale des industriels du bricolage, du jardinage et de l’aménagement du logement.
Pour Pascal Malfoy, président de la FMB, « la sécurité est un enjeu essentiel dans nos métiers, et une préoccupation majeure de la Fédération, comme nous l’avons montré par nos différentes actions : journée sécurité dans les magasins, sécurité domestique ». Gilles Caille, président d’Unibal, renchérit en soulignant « la nécessité de donner de la valeur, du contenu à ce que nous vendons. Il faut rendre les produits plus faciles à utiliser, vendre non des produits mais des solutions et des systèmes et sécuriser le consommateur quant à la mise en œuvre de ces produits et systèmes ». Pour le représentant de la DGCCRF, ce code de bonne conduite répond à une attente sociale profonde. « Le législateur fixe des exigences, mais ce sont les opérateurs qui se donnent les moyens d’accéder à ce niveau, voire de le dépasser. » C’est la première raison qui a conduit la DGCCRF à s’impliquer largement dans l’écriture même de ce code.
Valeur d’exemple
La seconde raison de la participation du régulateur de la concurrence est le caractère exemplaire de l’accord lui-même. « Encore une fois, vos organisations tracent la voie (du partenariat industrie-commerce) et vos actions communes ont pour nous valeur d’exemple vis-à-vis des autres filières professionnelles. »
Le partenariat Unibal/FMB est en effet foisonnant : Code des bonnes conduites des pratiques commerciales signé en 2000, accord sur le déréférencement en 2001, accord sur la chaîne logistique en 2002… « L’accord sur la sécurité des produits s’inscrit en effet dans cette suite logique, souligne Gilles Caille. Deux autres accords sont d’ailleurs en préparation : le premier concernera la logistique. »
Pascal Malfoy commente avec un sourire : « La relation distributeur/fournisseur n’est pas que conflictuelle. Elle peut être positive, aller dans le sens d’un meilleur service aux consommateurs, comme le montre ce code de bonne conduite ».