ERB a soufflé 30 bougies cette année. La force de l'âge pour cette entreprise générale dont la moyenne d'âge est de 35 ans, comme son dirigeant Thomas Grenouilleau, arrivé en 2014 comme conducteur de travaux. Celui-ci a repris la présidence quatre ans plus tard, entouré d'un collectif de cinq autres associés dont quatre salariés, avec un projet axé sur la force du collectif, l'autonomie des équipes et l'innovation.
La recette fonctionne et, fort d'un réseau de partenaires locaux, ERB réalise aujourd'hui entre 40 et 50 % de son activité en conception-réalisation, avec des opérations pouvant atteindre 10 M€. « Nous assumons le leadership, mais nous nous voyons avant tout comme des facilitateurs en veillant à ce que le périmètre de chacun soit bien défini », explique Thomas Grenouilleau.
Ne comptant pas dépasser la centaine de salariés, ERB préfère « grandir que grossir », ce qui passe par l'innovation dans tous les domaines. En 2023, elle mettra en place une triple comptabilité afin de mieux prendre en compte les critères environnementaux et sociaux. Sur les chantiers, cela se traduit par des propositions techniques comme l'utilisation du ciment décarboné pour des voiles intérieurs ou encore des granulats fossilisés pour les fondations.
ERB se définit comme une PME en transition. En 2021, avec le projet Empreinte, elle a défrayé la chronique en fédérant une vingtaine de PME pour réinventer les process de construction en associant plusieurs innovations, dont l'impression 3D. Un nouveau démonstrateur est en projet, utilisant cette fois de la terre crue.