Michel Vigoureux : "Codep progresse sur le numérique sans sacrifier le contact"

Les dimanche 20 et lundi 21 janvier, Codep (adhérent Socoda) organise son congrès au nord de Lyon. Cette année, pour la 60e édition, le distributeur en électricité, chauffage lourd, cuisine et électroménager prévoit de mettre les petits plats dans les grands. Michel Vigoureux, directeur général, répond à nos questions.

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Le congrès Codep
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Quelles sont les particularités de la 60e édition de votre congrès ?

M.V. – Organisé au parc des expositions de Villefranche-sur-Saône, le congrès s’étendra sur plus de 4 500 m². Nous accueillerons 140 fournisseurs, dont 22 nouveaux venus, notamment spécialisés en chauffage, maison connectée et éclairage. Certains sont même de nouveaux partenaires à découvrir.

Cette année, Codep met à l’honneur plus particulièrement les thèmes des énergies responsables, de la maîtrise des consommations et le développement de l’autoconsommation photovoltaïque.

Quels seront les temps forts ?

M.V. – Nous organiserons un challenge de l’innovation : nos clients voteront pour élire les produits innovants parmi 20 pré-sélections réalisées chez nos fournisseurs. Nous donnerons par ailleurs une soirée de gala exceptionnelle avec les Gipsy King. Et il y aura bien d’autres animations... Nous avons déjà un excellent taux de pré-enregistrement : nos clients se souviennent encore de la 50e édition !

Comment se porte Codep ?

M.V. – Sur l’exercice 2017/18 (1), nous avons réalisé un C.A. de 45 M€, aux deux tiers en électricité. Notre activité, autour de nos deux principaux métier, électricité et chauffage, se porte bien. Coté électricité, nous sommes dans la moyenne des chiffres de l’ensemble des adhérents de la FDME. Quant à notre activité chauffage lourd et cuisine, nous vivons actuellement une progression à 2 chiffres ! Cette évolution traduit un accroissement de notre nombre de clients cuisinistes et chauffagistes. Il faut dire que nous disposons de notre propre flotte de livraison, avec des tarifs franco de port intéressants !

Où en êtes-vous côté numérique ?

M.V. – Nous présenterons lors du congrès notre nouveau site électricité, sur la base d’une mise à niveau du site web électrodomestique, déjà utilisé par les professionnels. Le lancement officiel aura lieu fin janvier. Ce lancement aura lieu en parallèle du développement du drive Codep électricité dans toutes nos agences. Cependant, les électriciens continuent à nous appeler et aiment échanger autour des produits. S’ils utilisent notre site web pour les commandes de produits courants, ils recherchent majoritairement le contact pour parler des aspects techniques, des choix entre concepts et négocier...

Pour ce qui concerne notre site Internet électrodomestique, chauffage et cuisines, nos clients sont plus impliqués. D’ailleurs, le site a fait l’objet de nouveaux développements et bénéficie d’une nouvelle architecture avec des passerelles améliorées vers les sites des fournisseurs.

Codep doit encore progresser dans ses services numériques, sans sacrifier le contact, car c’est un point qui fait la différence chez nous !

Michel Vigoureux
Michel Vigoureux Michel Vigoureux

Quelles sont vos perspectives ?

M.V. – Dans un contexte de recherche de compétences au sein de la profession, Codep a souffert de nombreux départs en 2018. Nous avons reconstitué nos équipes et sommes à présent au complet ! C’est un véritable challenge, car nous sommes attentifs à la formation de nos salariés, en interne et avec l’aide de nos partenaires privilégiés.

Coté marché, le tertiaire se porte bien et l’industrie est plutôt constante. Dans le bâtiment, le neuf tend à perdre de sa dynamique, tandis que la rénovation tient ses promesses. Nous avons de nouveaux marchés de rénovation avec la promotion immobilière dans le logement collectif en montagne...

En matière de ligne de produits, le photovoltaïque repart sérieusement, notamment grâce à l’autoconsommation. Nombre de nos clients ont des projets. En revanche, le secteur de l’éclairage a énormément souffert en 2018, victime de prix en chute libre et de l’arrivée de nouvelles marques d’importation.

(1) Clôture de l’exercice au 31 mars.

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