« Avec les acteurs de la profession (préfecture, TP, architectes, FPI…), nous finalisons actuellement une charte commune pour tout mettre à plat et évoquer notamment les surcoûts. Avec les masques, le gel, la nouvelle organisation, les nettoyages… On oscille entre 8 et 15%. Qui va prendre en charge ces frais ?
Sur des chantiers moyens, certains maîtres d’ouvrage assurent le nettoyage, fournissent les masques, même si nous en avons, le gel hydroalcoolique... C’est un facteur psychologique important. Cette démarche touche nos salariés.
Nous allons devoir intégrer ces surcoûts dans nos devis, mais nous devons expérimenter ces nouvelles pratiques d’abord. Seul 1/3 des chantiers a repris, car personne ne veut prendre la responsabilité de redémarrer. Il manque un décret pour imposer aux maîtres d’ouvrage publics d’organiser les réunions de chantier.
Ces derniers doivent également lancer les travaux d’été qui étaient programmés et budgétés dans les lycées, collèges, écoles et crèches. Ce qu’a fait le conseil régional de Nouvelle Aquitaine qui a publié des appels d’offres. Ces travaux doivent sortir, sans quoi cela sera une catastrophe pour mai et juin. Il y a une frilosité… »