Ce n'est pas une surprise : le recours aux heures supplémentaires dépend, dans une large mesure, du carnet de commandes et de l'économie... Ce recul concerne presque tous les grands secteurs d'activité, si l'on excepte certains domaines du tertiaire comme l'informatique ou la santé. Tous secteurs confondus, le recul atteint les 10%, quand ce glissement annuel ne s'élevait qu'à 4,3% au premier trimestre.
Selon l'Acoss, le secteur de la construction, au même titre que l'industrie ou le commerce, n'est toutefois pas le dernier à solliciter les faveurs fiscales et sociales de la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (Tepa) du 21 août 2007. Le texte, qui s'apprête à souffler sa deuxième bougie, est entré en vigueur le 1er octobre 2007. Au deuxième trimestre 2009, le recours au dispositif Tepa aura représenté 18,1 heures supplémentaires par salarié du BTP.
Autre enseignement : la proportion d'employeurs utilisateurs du dispositif croît avec la taille de l'entreprise. Mais l'étude fait apparaître un recul de moindre mesure dans les entreprises de moins de dix salariés (-0,8%, tous secteurs confondus, sur un an), par rapport aux grands groupes (-12,9%). "En raison de la proportion importante de TPE qui sont restées à 39 heures", relève l'Acoss.
