« Le développement durable, l’environnement et l’économie circulaire sont des bons sujets sur lesquels le négoce doit jouer un rôle important. En règle générale, le métier est attentiste sur ces questions et les initiatives sont peu nombreuses ; pourtant, cela a du sens. Il est vrai que les contraintes, notamment financières, sont fortes. Je suis une cheffe d’entreprise et je me dois d’être pragmatique et prendre des décisions qui améliorent les marges et la rentabilité. Néanmoins, le développement durable peut être une réponse économique et un avantage concurrentiel.
Ainsi, nous avons été l’un des premiers (dès 2005) à distribuer un choix d’isolants naturels, tels la laine de bois, la ouate de cellulose ou le textile recyclé ; à publier un écoguide des matériaux affichant les vertus écologiques – ou non – des produits vendus dans notre réseau ; à améliorer les procédés de fabrication de nos produits en certifiant NF FDES l’ensemble de nos six usines de fabrication d’éléments en béton (groupe Perrin & Cie) ; à proposer un bloc béton avec de l’ardoise expansée de Mayenne plutôt que de faire venir de loin de la pierre ponce ; ou encore à trier nos propres déchets (de nos agences et du siège) et à les valoriser quand cela est valorisable…
Aujourd’hui, le nombre de signaux faibles se multiplie particulièrement sur la valorisation des déchets de chantier et le remploi de matériaux. Ainsi, nous observons la mise en place de
circuits de vente parallèles de produits de chantier notamment sur le Bon Coin. Il y a des pistes à étudier qui ont du sens éthique et peuvent générer des services à marge. »