Les chemins de fer espagnols vont être privatisés

Le chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar a annoncé son intention de privatiser les chemins de fer espagnols. "Comme pour le transport maritime et aérien, l'heure est venue de dépasser le monopole public sur les chemins de fer, en les ouvrant à la concurrence", a déclaré José Maria Aznar devant le parlement lors du débat annuel sur l'état de la nation, précisant que, "durant l'année qui vient, le gouvernement remettra à la chambre le projet de loi correspondant".

Rappelons qu'en 2000, le gouvernement de José Maria Aznar a lancé un vaste plan s'étalant sur sept ans destiné à moderniser le réseau ferroviaire en Espagne qui dispose pour le moment d'une seule ligne opérationnelle pour les trains à grande vitesse (TGV), entre Madrid et Séville mise en service en 1992.

Ce plan prévoit la construction de 7.200 km de lignes à grande vitesse dont celle actuellement en construction entre Madrid et Barcelone qui doit entrer en service en 2004. Elle sera par la suite prolongée jusqu'à la frontière française.

Les chemins de fer espagnols (RENFE) ont récemment annoncé qu'ils lanceront prochainement des appels d'offres pour l'achat de 80 trains de banlieue et de 44 locomotives pour un investissement total de 476 millions d'euros.

L'achat des 80 nouveaux trains de banlieue, qui devront être disponibles en 2005-2006, représentera un déboursement de 344 millions d'euros, selon le ministère du Développement en charge des transports.

Quant aux 44 locomotives, pour lesquelles la RENFE investira 132 millions d'euros, elles devront être munies d'essieus à écartement variable pour circuler autant sur les voies à écartement espagnol conventionnel (1,66 m) que sur celles à écartement européen (1,43 m).

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