Depuis 1999, les travaux de rénovation bénéficient d'un taux réduit de TVA. Et depuis 24 ans, les acteurs du bâtiment sont habitués à entrer régulièrement en campagne pour sauver ce dispositif porteur pour l'activité. Le budget 2024, marqué par la recherche d'économies substantielles après des années de dépenses massives (Covid, bouclier énergétique...), donne des sueurs froides aux acteurs de la rénovation, Bercy ayant émis l'idée dans sa revue générale des finances publiques, de remonter le taux de TVA de 10 à 20 %. Seul le taux de TVA à 5,5 % pour la rénovation énergétique serait maintenu.
La Capeb, la FFB mais aussi la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC) sonnent toutes l'alarme, dans un contexte de tensions économiques déjà fortes pour le secteur. La Capeb appelle d'ailleurs à généraliser la TVA à 5,5 % sur l'ensemble des travaux de rénovation.