Quelle convergence de métier avez-vous observée avec SIG Air Handling, pour choisir de racheter cette entreprise ?
Laurent Dolbeau : Le Groupe France Air a un métier historique : celui de concevoir et de distribuer des solutions de ventilation pour le bâtiment tertiaire. Or, c’est exactement le métier de Ouest Isol.
Aucune des deux entreprises ne fabrique ?
L.D. : Non, dans les deux cas nous faisons fabriquer par d’autres les solutions que nous concevons.
Quelle est la taille des réseaux France Air et Ouest'Isol ?
L.D. : France Air compte 25 agences et 15 comptoirs, avec du stock. Ouest'Isol compte 47 points de vente. Le modèle est similaire au nôtre, avec toutefois une activité supplémentaire en isolation. Pour cette activité, Ouest'isol dispose d'ateliers de fabrication, mais référence aussi des gammes industrielles. L'activité de distribution d'EPI (gants, masques...) est liée à la protection de la personne pour la mise en oeuvre des isolants.
Conserverez-vous les deux réseaux distincs ?
L.D. : Oui. Chacun conservera son identité. Nous prévoyons seulement de faire disparaître "SIG" dans l'identité de Ouest'Isol, et de le remplacer par Cairox. Mais les réseaux resteront distincts, avec d'ailleurs des clientèles distinctes. L'installateur client de Ouest'Isol est souvent plus gros que celui de France Air. La logique de l'opération est avant tout internationale.
Il y a donc une complémentarité géographique ?
L.D. : Oui, très forte. Les positions de leadership de Ouest'Isol sont complémentaires de celles de France Air. Nous allons ainsi devenir l'un des plus gros acteurs européens, tout en restant une entreprise à 100 % familiale, avec la quatrième génération de dirigeants aux commandes.
Comment avez-vous financé ce rachat ?
L.D. : En partie par fonds propres, et en partie par de la dette.