Bruno Lafont, directeur général du groupe français de matériaux de construction a déclaré au Financial Times que rachat de son concurrent britannique Hanson "n'est vraiment pas à l'ordre du jour".
Il souhaitait couper court aux rumeurs qui couraient depuis plusieurs mois à la Bourse de Londres.
Il a estimé par ailleurs que Lafarge avait atteint une taille suffisante au Royaume-Uni après les rachats de Blue Circle et Redland, rendant inutile une offre sur Hanson, dont la valorisation boursière atteint environ 7,8 milliards d'euros selon le FT.
"Cela ne signifie pas que nous réduisons pour toujours le nombre de nos acquisitions, mais pour les trois prochaines années ce sera le cas", a-t-il encore déclaré au quotidien britannique.
Le groupe français est pour l'heure occupé à racheter, non sans mal, les minoritaires de sa filiale Lafarge North America. Il vient de relever à 3,3 milliards de dollars (contre 3 milliards initialement) son offre pour les 46,8% qu'il ne détient pas encore.