Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour le groupe européen de bricolage. En effet, les ventes de l’année fiscale février 2011/février 2012 avaient célébré la bonne progression de ses deux enseignes françaises Castorama et Brico Dépôt -et même installé l’Hexagone comme le premier marché de Kingfisher. En revanche, les résultats 2012/2013 publiés le 26 mars ont confirmé les difficultés rencontrées par Castorama et surtout Brico Dépôt sur un marché français du bricolage très tendu.
Au total la France dégage un chiffre d’affaires de 4 944 millions d’euros (-6,2%) et un résultat d’exploitation de 468 millions d’euros (-6,3%). Dans le détail, les ventes de Castorama s’établissent à 2 719 millions d’euros, en baisse de 4,6%, et celles de Brico Dépôt à 2 224 millions d’euros, en chute de 8%. Cependant ces résultats intègrent un effet de change entre l’euro et la livre sterling défavorable. En données constantes (LFL), le recul des ventes de Castorama se limite à -0,5% et celui de Brico Dépôt à -2,8%, alors que les deux enseignes ont bénéficié de l’ouverture de deux points de vente pour Brico Dépôt (qui dispose désormais de 104 magasins) et de cinq rénovations/extensions pour Castorama dont 70% du parc de 103 magasins est désormais modernisé.
Poursuite des investissements en France
Le groupe Kingfisher a d’ailleurs annoncé la poursuite des projets d’investissements dans l’Hexagone pour 2013 avec 5 nouveaux points de vente et 4 rénovations. En projet également, le maintien des tests chez Castorama sur les concepts qui facilitent le bricolage pour les clients, symbolisé par le «Castoche» («easier store format»), ainsi que sur le drive (« click&collect ») et des extensions d’offre produits dans la peinture. Brico Dépôt va lui bénéficier d’une refonte de son site Internet, du lancement de nouvelles gammes (EPI notamment) et de campagnes marketings offensives.