La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) impose aux entreprises qui disposent d’une flotte de plus de 100 véhicules (tous gabarits confondus) d’électrifier 20% de leurs véhicules depuis le 1er janvier 2024. Pour faire respecter ce cap, un amendement déposé par le député Jean-Luc Fugit vise à infliger aux entreprises une amende de 2 000 € par véhicule électrique manquant.
La confédération des Grossistes de France (CGF) appelle à rejeter cet amendement, craignant que cela ne fragilise sa filière. Elle souligne que « les nombreuses TPE-PME qui constituent l’essentiel du commerce de gros » peineraient à répondre à de tels objectifs en si peu de temps. La CGF plaide d’une part pour dissocier les véhicules légers (VL) et véhicules utilitaires légers (VUL) des poids lourds et d’autre part pour que le verdissement puisse être réalisé par toutes les énergies bas carbone, et non seulement via l’électrification.