En présentant ses résultats 2012, Bruno Lafont, Président-directeur général s'est montré plutôt satisfait du retour à la croissance de son chiffre d'affaires consolidé. Une progression de 3,5% à 15,8 milliards d'euros, soutenue par « les hausses de prix mises en œuvre dans un contexte d'inflation des coûts dans toutes les activités, par les hausses de volumes de ciment en Amérique Latine et en Asie, et par l'évolution favorable des taux de change ». Dans le détail, les résultats montrent des situations contrastées d'un continent à l'autre. En effet, l’année 2012, et particulièrement le 4ème trimestre, a vu les volumes de ciment, de granulats et de béton vendus s’orienter à la baisse de respectivement -2%, -3% et -2%, tirés vers le bas par l'’Europe de l'ouest où les ventes de ciment se sont repliées de 8 %, tandis que les granulats et le BPE reculaient de -5% et -9%.
Pour 2013, « Nous adoptons une attitude prudente sur l’évolution de l’environnement macro-économique », indique Bruno Lafont pour lequel « les marchés émergents restent le principal moteur de croissance ». Le P-dg précise s'attendre à une demande de ciment en hausse et une croissance de ses marchés comprise entre 1 et 4 %. Sur l’Europe de l'ouest, les prévisions de marché restent à la baisse, de -5 à -9 % sur le ciment et plus précisément pour la France sur ce segment entre -6 et -9 %. Lafarge maintiendra donc une politique de hausse de ses prix cette année, «quoiqu'à un rythme légèrement plus modéré qu’en 2012».
