L'entretien-amélioration marque le pas. Le baromètre de l’entretien-amélioration du troisième trimestre 2012, réalisé par le ministère de l’Écologie, note un retrait de l’activité de 0,5 % en volume. Une baisse compensée par la hausse des prix, qui permet une croissance de 1 % en valeur. On retrouve ces évolutions sur le marché du logement, alors que sur le non-résidentiel l’entretien-rénovation se porte légèrement mieux, avec une évolution en volume nulle. Dans le logement, c’est le gros œuvre qui souffre le plus, avec une contraction du volume de 1,5 %. Les seconds œuvres technique et finition restent dans la moyenne avec des évolutions respectivement nulle et en retrait de 0,5 %. Les opinions sur les carnets de commandes sont négatives dans les trois métiers, et de façon très marquée pour la finition. L’enquête révèle que les artisans sont un peu plus nombreux ( 1 point) sur un an à effectuer ces types de travaux en résidentiel, alors que les entreprises plus importantes délaissent ces chantiers (- 2 points). La rénovation thermique se porte bien, comme en attestent les chiffres de l’installation de chauffages performants : 3 % en volume ( 5 % en valeur). L’isolation des parois opaques est en légère croissance ( 0,5 %) alors que celle des parois vitrées stagne. Ces deux marchés maintiennent une croissance en valeur autour de 2 % grâce à l’évolution des prix. Un ralentissement s’observe dans ces secteurs de la rénovation thermique, avec des volumes en baisse depuis le début de l’année. Le baromètre révèle la proportion croissante des PME ou des grandes entreprises sur les chantiers d’isolation des parois opaques, en hausse de 2 points, alors que la part d’artisans reste égale. L’adaptation des logements au handicap et à la vieillesse est un marché en expansion, entre 2 et 5 % au troisième trimestre. Là aussi, des ralentissements s’observent, ce marché était en croissance de 10 à 15 % il y a un an. Enfin, l’étude note que les artisans sont globalement plus au courant des aides à la rénovation pour les propriétaires à revenu modeste (Anah, mairie, région, CIDD, PTZ…), mais qu’une majorité d’entre eux (55 %) déclarent n’en connaître aucune.
