Changement de capitaine à la tête de NGE. Après la récente annonce du rachat de Sade auprès de Veolia qui permet au groupe de BTP de se développer dans les infrastructures de réseaux d’eau et de dépasser les 4 Mds€ de chiffre d’affaires annuel, l’heure est désormais à la réorganisation de gouvernance.
Aux commandes de TSO, filiale de travaux ferroviaires de NGE, entre 2014 et 2020, puis directeur général du groupe, Jean Bernadet s'en voit désormais confier la présidence qu'il occupera à partir du 1er juillet prochain. Actuel directeur général délégué de NGE et président du conseil d’administration de Sade, Stéphane Pérez sera, pour sa part, promu au poste de directeur général.
Ce mouvement ne sera pas le seul au sein du comité exécutif dont la formation est appelée à évoluer, même s'il restera très majoritairement composé de salariés déjà présents dans le groupe, assure NGE rappelant son attachement à la continuité et au respect d'une logique de méritocratie.
Antoine Metzger, qui occupait la présidence depuis 2014, restera, quant à lui, salarié à mi-temps avec pour ambition d’accompagner ce changement de gouvernance. Pendant ses 10 ans de mandat, ce diplômé de l'Ecole Centrale Paris et titulaire d’un MBA de l’Insead aura piloté la croissance d'un groupe passé de 1,4 Md€ de CA à fin 2013 à 4,4 Mds€ avec l'acquisition de Sade.
« Dans Nouvelles Générations d'Entrepreneurs (NGE), il y a le sens de la transition, du mouvement, des générations qui se succèdent. C'est ce mouvement de renouvellement perpétuel qui donne au groupe son énergie. J'ai estimé qu'il était temps pour moi de laisser la place de président à une nouvelle génération d'entrepreneurs. NGE est en pleine forme et comme dans une course de relai, il vaut mieux passer le témoin à pleine vitesse. Ce témoin, je le confie à Jean en qui j’ai toute confiance. Jean incarne ce que nous défendons et veillons à préserver : la méritocratie et l'entrepreneuriat », a-t-il déclaré à la veille de céder sa place.
