Sécurisation de Notre-Dame de Paris par bâchage PVC de sa toiture et évacuation des vestiges, pose de filets de protection sur le pont Albert-Louppe dans la rade de Brest… Le spécialiste des travaux d'accès difficile Jarnias (100 salariés, 20 M€ de CA) ne recule pas devant l'effort. D'autant que, désormais, il ne se limitera plus aux interventions en hauteur hors normes de protection, d'isolement ou de réparation des plus grands monuments de Paris et des ouvrages d'art de France. Le groupe vient en effet de prendre une participation majoritaire dans le capital d'Acro BTP (70 salariés, 12 M€ de CA). La PME assure les terrassements et la sécurisation des parois rocheuses pour des travaux en haute montagne. Elle vient notamment de réaliser le montage des barres de guidage du téléphérique de l'aiguille du Midi, dans le massif du Mont-Blanc, et la rénovation des gorges du Pont-du-Diable, dans le massif du Chablais (Haute-Savoie). « Nous étendons ainsi notre expertise de travaux difficiles en altitude », se félicite Xavier Rodriguez, P-DG de Jarnias.
Eolien offshore. Le groupe poursuit sa stratégie de croissance externe. « Nous cherchons des compétences sur d'autres secteurs d'interventions difficiles dans les grandes infrastructures comme l'éolien offshore, dont les grands projets se multiplient en mer du Nord », indique le dirigeant. Il ne délaisse pas pour autant la croissance organique de Jarnias. « De très grosses opérations pour de grands donneurs d'ordre du BTP devraient se concrétiser bientôt », annonce Xavier Rodriguez. Son objectif : asseoir la position de leader du groupe en France dans les travaux en hauteur d'accès difficile et devenir à terme leader européen sur les grands projets à l'étranger.
A cet effet, l'entreprise recrutera cette année une centaine de collaborateurs. « Avec l'intégration d'Acro BTP, nous visons un CA consolidé de 50 M€ d'ici à 2024 contre 32 M€ aujourd'hui », chiffre le dirigeant de Jarnias.
