MIEUX RÉPONDRE À LA DEMANDE ET RETROUVER DES DÉLAIS DE LIVRAISON COMPÉTITIFS. Voici deux des principales raisons qui ont amené Michel Visse, président de Coulidoor, à investir dans son outil de production. « Aujourd’hui, nous pouvons doubler notre production », se félicite le responsable. Fin 2004, 300 000 euros ont été nécessaires à l’acquisition d’une nouvelle machine : un Baz (centre d’usinage). Jean-Denis Chedeville, responsable de la communication, explique l’intérêt de celle-ci : « Le Baz nous a permis de répondre à un problème de goulet d’étranglement sur nos deux centres d’usinage classiques ». Il permet de faire trois opérations : le sciage vertical, le perçage et le placage, ceci avec un seul opérateur (parti suivre une formation en Allemagne) aux commandes. L’arrivée du Baz a impliqué la modification de l’implantation des machines tout en rendant insuffisantes les capacités d’aspiration des poussières, du système mis en place. En conséquence, plutôt que de rajouter des compléments, Michel Visse a décidé de remplacer dans son intégralité le filtre existant.
Le rangement, moteur des ventes
Accompagnant ce nouveau système de filtration, un broyeur a également été mis en place. Sa trémie plus importante permettant de vider directement les bennes à déchets bois sans nécessiter une intervention humaine. Les grosses particules viendront alors se mélanger dans le silo aux fines poussières de débit afin de faciliter la combustion de la chaudière. Celle-ci alimentant en chauffage tout l’entrepôt. Michel Visse précise qu’« avec ces investissements, nous répondons parfaitement à la réglementation, nous avons également amélioré les conditions de travail de nos employés. Sans compter que l’enlèvement des bennes pour nous débarrasser des chutes de production nous coûtait 38 000 euros par an. Un autre point important est à prendre en compte, les délais de livraison. Nous étions arrivés à six semaines de délais alors qu’aujourd’hui nous retrouvons grâce à cette machine, des délais de huit à quinze jours ».
Concernant l’activité de son entreprise, Michel Visse pense que le rangement est le moteur de la vente : « Avant, nous vendions trois façades pour un rangement. Aujourd’hui, les rapports se sont inversés. Par contre, nous nous sommes spécialisés dans le sur mesure et nous souhaitons encore le développer ». Pourquoi ? « En privilégiant le sur mesure, on élimine la concurrence étrangère car les délais sont trop courts. »