Les intempéries continuent de faire des ravages en Asie, notamment en Chine, où l'état d'urgence a été déclaré dans la province du Hunan, tandis qu'en Europe de l'est, le bilan des victimes et le coût de la reconstruction s'alourdissent.
En Europe, la question du coût de la reconstruction, évaluée à plusieurs dizaines de milliards d'euros à la suite des pluies diluviennes qui ont ravagé plusieurs pays, se pose avec acuité en Allemagne, où le bilan des victimes s'est alourdi mercredi, portant le nombre des morts à 23 personnes.
En pleine campagne électorale pour les législatives du 22 septembre, opposition et gouvernement semblaient mercredi sur la voie d'un compromis sur la question du financement des réparations. La proposition faite par le chancelier de reporter des baisses d'impôt prévues en 2003 avait dans un premier temps provoqué de vives critiques de l'opposition conservatrice.
Pendant ce temps, la crue de l'Elbe continue de progresser vers le nord de l'Allemagne mais le niveau de l'eau baissait et la plupart des digues résistaient, tandis que la situation restait critique dans trois régions.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes poursuivaient les travaux de renforcement des digues. Dans les Etats régionaux de Basse-Saxe et du Mecklembourg-Poméranie, séparés par le fleuve, le niveau de l'Elbe est resté stable dans la nuit. La situation restait toutefois critique dans ces deux régions ainsi que dans le Schleswig-Holstein. En revanche, le niveau de l'Elbe reculait en Saxe-Anhalt et dans le Brandebourg, deux Etats régionaux de l'Est.
La baisse du niveau du fleuve était plus prononcée en Saxe, la région la plus affectée par les inondations.
De son côté, le gouvernement tchèque a décidé mercredi de prolonger jusqu'au 31 août l'état d'urgence dans cinq régions du pays, dont la capitale Prague.
