Les métropoles régionales ont représenté 45% des volumes placés de bureaux au niveau national en 2024, contre 43% en moyenne au cours des dix dernières années.
La demande placée à Lyon, Lille, Aix-Marseille et les 14 autres marchés provinciaux observés par BNP Paribas Real Estate s’est élevée à 1,43 million de m² l’an dernier, en baisse de 13% par rapport à 2023, selon ses données publiées le 4 mars. En Ile-de-France, celle-ci a atteint 1,75 million de m² (-11%).
« Le ralentissement du marché régional s’est atténué au second semestre, en retrait de seulement 10% versus le second semestre 2023. Cependant, nous n’attendons pas une nette amélioration dans les prochains mois », commente Jean-Laurent de La Prade, directeur général adjoint de BNP Paribas Real Estate Transaction, chargé du pôle régions, cité dans le communiqué.
3 millions de m² de bureaux vides
En régions, le volume de bureaux neufs commercialisés a reculé de 21% sur un an. Le marché de la seconde main a perdu 10%.
Sur fond de baisse des transactions, BNP Paribas Real Estate recensait fin décembre 3 millions de m² de bureaux vides (+14% sur un an). Un record.
L’Ile-de-France est également touchée par ce phénomène : le nombre de m² de bureaux inoccupés dans la région-capitale a plus que doublé depuis le premier confinement de mars 2020. Celui-ci avait donné un coup d’accélérateur au télétravail, incitant depuis les entreprises à réduire leur empreinte immobilière.
Dans ce marché décroissant, certaines villes se démarquent : « Aix-Marseille, Montpellier, Grenoble et Metz affichent une progression sur un an, et Montpellier et Nancy enregistrent une croissance par rapport à la moyenne de long terme », souligne la société de conseil en immobilier.
La métropole lyonnaise reste le premier marché régional avec 249 000 m² placés en 2024, devant celles de Lille (152 000 m²), Aix-Marseille (140 000 m²). Suivent Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Rennes, Nantes, Nice/Sophia, Strasbourg, Rouen, Grenoble, Nancy, Metz, Tours, Dijon et Orléans.