Privilégier les performances, préférer la simplicité et l’ergonomie selon l’utilisation quotidienne et les applications embarquées ou accessibles à distance. Choisir un terminal mobile professionnel n’est pas chose aisée et le recours à un intégrateur ou à l’éditeur de son progiciel de gestion est souvent recommandé. En qualité d’interlocuteur unique et expert sur un marché où l’offre est pléthorique, cette intervention extérieure permettra au négociant d’avoir un interlocuteur unique garant de la cohérence du système d’information dans son ensemble. « Quel que soit le terminal, le point de départ est le besoin du client qui déterminera le modèle, ses capacités et fonctionnalités », s’accordent tous les fabricants et distributeurs. Face aux PDA et autres smartphones très en vogue, mieux vaut toutefois opter dans le négoce pour des terminaux durcis ou semi-durcis plus résistants et adaptés aux environnements extérieurs comme les cours de matériaux. A l’achat, leur coût est supérieur mais largement amorti sur leur durée de vie comprise entre quatre et six ans. Tous les constructeurs et distributeurs suivent sur cette durée leur gamme de manière à garantir à leurs clients un remplacement, un service après-vente et une maintenance qui est l’un des points forts de ce type de terminaux. Cette stabilité permet en outre d’intégrer la mise à jour de leurs composants et leurs améliorations technologiques sans changer d’appareil.
Radio : mobilité et temps réel
La plupart des terminaux durcis et semi-durcis respectent des certifications « IP » et des règles de résistance aux températures, chutes jusqu’à 2 mètres et taux d’humidité. Ainsi, ils sont deux à trois fois plus résistants que les terminaux classiques et parfaitement adaptés à des utilisations dans toutes les circonstances et conditions climatiques. Côté communications, le temps réel offert par le mode radio avec accès au système d’information du négociant est à privilégier pour gagner en autonomie et réactivité. L’emploi sur points de vente et cours de matériaux correspond à la zone de couverture d’un réseau Wifi. Dans le cas où l’opérateur est appelé à échanger ou à transmettre des informations et des données au-delà, l’accès GSM/GPRS supplémentaire est un minimum. De la même façon, une tête de lecture Laser est suffisante pour lire et saisir automatiquement les codes-barres 1D (une dimension) à des distances jusqu’à 50 cm et plus. L’Imageur offre cependant une meilleure souplesse de saisie avec un angle de lecture plus important et la capacité de lire les codes 2D (quasi inexistant dans le négoce). S’agissant des systèmes d’exploitation, on note une harmonisation vers des logiciels standards tels que Microsoft Windows CE ou Mobile avec des versions plus ou moins récentes (5.0, 6.0, 6.5, etc.). Lesquelles sont compatibles avec tous les progiciels de gestion, l’accès à distance à leurs applications métiers et à la messagerie d’entreprise. Taille et type de l’écran et du clavier avec pavé numérique ou alphanumérique sont également à prendre en compte selon l’affichage des informations souhaité et la quantité de données à saisir par l’opérateur. L’un des atouts des terminaux durcis ou semi-durcis est la fourniture d’accessoires de série ou en option. Ceintures, coques, socles multifonctions, chargeurs, poignée… sont autant d’équipements susceptibles de renforcer la polyvalence et l’ergonomie de l’appareil. Sur base Lithium-ion de plus en plus, la batterie proposée est généralement adaptée à un cycle de travail. Son autonomie varie toutefois suivant les applications et l’intensité de travail. A prendre en compte lors de l’achat sachant que les constructeurs et distributeurs fournissent des modèles haute capacité ou des jeux de batteries.
