Déjà actif dans l'ameublement, désormais agréé pour les déchets non inertes dans le cadre de la REP PMCB et depuis le mois d'avril pour les REP bricolage, jardin et jeux et jouets, candidat pour la décoration textile, l'éco-organisme Eco-mobilier ne pouvait continuer sous cette identité, limitée à l'ameublement. C'est la raison pour laquelle la structure change de nom pour devenir Ecomaison. Une identité qui reflète le périmètre de l'agrément bâtiment, qui ne porte que sur la catégorie 2 (déchets non inertes). "Cet élargissement de notre scope, avec trois nouveaux agréments cette année, fait que nous couvrons désormais presque toutes les activités de la maison, détaille Dominique Mignon, présidente d'Ecomaison. Nous allons donc pouvoir rationaliser notre collecte, et simplifier nos solutions pour les poseurs, les artisans, les cuisinistes, les entreprises du bâtiment en général."
70 à 80 % des entreprises à convaincre
Fort de cet agrément pour les déchets non inertes, Ecomaison va pouvoir travailler, comme les autres éco-organismes, à l'adhésion des metteurs sur le marché (fabricants, importateurs, distributeurs pour leurs MDD). "On estime qu'il reste un potentiel de 70 à 80 % des entreprises concernées qui ne se sont pas encore positionnées, poursuit Dominique Mignon. Les acteurs concernés ont devant eux un travail assez fastidieux, pour intégrer l'éco-contribution dans leur système d'information". Très présent dans les GSB du fait de son activité existante autour de l'ameublement, Ecomaison entend séduire de nouveaux acteurs. La publication des barèmes, avec les montants d'éco-contribution par famille de matériaux, constituera une étape-clé pour convaincre. Côté négoces, Ecomaison a déjà convaincu notamment le groupe Samse et Ligne & Lumière.
Partenariat avec Ecominero
Agréé pour la seule catégorie 2, Ecomaison ne peut répondre seul à la problématique des inertes. "Nous avons de faibles volumes sur cette famille, reconnaît Dominique Mignon. Nous avons donc choisi de ne pas solliciter d'agrément, mais de nous allier à Ecominero, qui n'est agréé que pour la catégorie 1." Pas de concurrence, donc, entre ces deux éco-organismes. L'accord (non exclusif, tout autre éco-organisme n'étant agréé que pour la catégorie 2 pouvant conclure un partenariat similaire avec Ecominero) conduit à ouvrir à Ecomaison les moyens opérationnels d'Ecominero, et réciproquement. Côté adhésions, Ecomaison proposera aux adhérents qui le rejoignent l'offre d'Ecominero sur les inertes. Un atout qui peut intéresser les distributeurs concernés par les deux catégories. Ecominero portera auprès de ses adhérents l'offre d'Ecomaison pour la catégorie 2. Un partenariat qui permet de couvrir l'ensemble du champ, comme Valobat, agréé pour les deux catégories.