Moins impacté par l’effondrement de la construction neuve, porté par la recherche de confort et la désaffection des Français pour la baignoire, le marché de la douche (receveur, paroi et cabine) se porte plutôt bien, malgré un fléchissement de l’activité début 2013. Le responsable du marché sanitaire chez Cedeo, Laurent Bazin, annonce même une croissance annuelle de 4 à 5 % depuis cinq ans. Toutefois, cet univers est difficile à évaluer avec exactitude, tant les produits sont divers, les fournisseurs nombreux et les matériaux variés. Néanmoins, on dispose d’éléments statistiques, extraits notamment de la dernière étude de l’Association française des industries de la salle de bains (Afisb). Primo, les ventes de parois de douche progressent pour la quatrième année consécutive. En 2012, il s’est écoulé 1,3 million de pièces ( 1,9 %) pour un chiffre d’affaires de 264,3 M€ ( 2,7 %). Secundo, les ventes de cabines de douche s’écroulent : les modèles hydro chutent de 25 % en volume (66 100 unités) et en valeur (26,34 M€) ; les cabines simples, de 9,2 % en volume (90 000 exemplaires) et de 6,1 % en valeur (32,38 M€). Tertio, il s’est écoulé en 2012 un peu plus de 800 000 receveurs en grès (étude interne Villeroy & Boch). Ensuite, les ressentis qualitatifs sont clairs : la part de marché des receveurs en céramique s’effrite un peu plus chaque année, cannibalisée par les produits de synthèse ; la tendance est aux grandes dimensions, quel que soit le type de matériaux ; les parois droites ont le vent en poupe ; les receveurs extra-plats cartonnent et, avec eux, la douche à l’italienne. Bref, les acteurs de ce marché affichent une certaine confiance dans l’avenir.



