Distribution : l'Apimab cherche de nouveaux adhérents

Cette association de distributeurs de petits matériels pour le bâtiment dispose de sa propre centrale d'achat. Elle ne couvre pour l'instant qu'une moitié de la France.

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Nelly Leray Bessin, coordonatrice des achats de l'Apimab

Comment résister à la concurrence des grandes enseignes quand on est un distributeur indépendant ? Cette question s'est posée à quelques spécialistes du matériels pour le bâtiment qui ont vu éclore autour d'eux des loueurs dotés d'un comptoir de vente, des négociants en matériaux utilisant l'outillage comme produit d'appel ou encore des grandes surfaces de bricolage à bas prix. Ces spécialistes ont compté sur leur professionnalisme et leurs conseils pour se démarquer de la concurrence mais la pression sur les prix s'est intensifiée. D'où l'idée de se regrouper pour mieux acheter. « L'Association des professionnels indépendants pour le matériel du bâtiment est née du besoin d'une centrale d'achat » se souvient Jean-Claude Pezier, P-DG de Chapin matériel, vice-président de l'Apimab. Celle-ci vit le jour en 1991 autour de 6 distributeurs bretons. Aujourd'hui elle regroupe 12 enseignes de la Normandie aux Pyrénées et dispose d'un centre de stockage et de logistique basé à Angers.

Catalogue

L'Apimab a réduit son champ d'intervention au seul petit matériel : outillage à main, outillage électrique, petit échafaudage, etc. « Le gros matériel comme les grues ou les chariots est commercialisé via des contrats de concession sur lesquels on ne peut pas intervenir » explique Jean-Claude Pezier. Même limitation en ce qui concerne la location : l'Apimab ne veut pas pousser ses adhérents à se constituer des parcs. « La volonté dépend de chacun ». Reste l'achat. Une charte de référencement est établie chaque année que les fournisseurs signataires doivent respecter sous le contrôle d'un coordonateur des achats. Il en résulte un catalogue, des achats groupés et un stockage commun. « Les adhérents ne sont pas tenus de s'approvisionner auprès de la centrale. Ils peuvent conserver leurs éventuels rapports privilégiés avec leurs fournisseurs » signale Nelly Leray Bessin, coordonatrice des achats. Impossible en revanche d'adhérer là où il existe déjà un membre. « Pas de concurrence territoriale entre nos adhérents ! Cela nuirait à la bonne coopération » tranche Jean-Claude Pezier. D'où le besoin de s'étendre partout en France. Aujourd'hui 50 départements restent à couvrir au Nord, à l'Est et au Sud-Est. Avis aux indépendants !

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