EN CINQ JOURNÉES DE FORMATION PROGRAMMÉES sur les mois d’octobre, novembre et décembre 2005, Alain Bessière, dirigeant de Batibois, aura bouclé son programme de mise à niveau de sa force de vente pour attaquer un nouveau marché en 2006. « L’ossature bois est amenée à connaître un fort développement dans les départements où nous sommes installés et nous souhaitons anticiper sur ce marché pour y être de véritables acteurs. » En 2005, Batibois s’est déjà rapproché d’un prescripteur, architecte bio, pour mieux s’impliquer dans ce marché. « A la différence de nos familles de produits traditionnelles, l’ossature bois devrait nous amener à être interrogés beaucoup plus en amont dans les projets de construction. » L’entreprise qui a son siège à Rodez, où elle dispose de 16 000 m2 de terrain avec une agence de 8 000 m2, va procéder à des aménagements dans ses installations extérieures.
Pouvoir stocker
« Nous prévoyons en 2006 un chiffre d’affaires de plus de 30 000 euros par mois avec l’ossature bois. Il nous faut pour cela disposer du stock nécessaire pour y répondre. » Avant la fin de l’année, l’agence de Rodez sera équipée de nouveaux cantilevers pour recevoir ce stock complémentaire.
Des aménagements que l’entreprise va également entreprendre dans les deux établissements qu’elle possède plus au sud, dans le Tarn, à Gaillac et Mazamet. Des entreprises qu’elle a rachetées dans le cadre de son développement par croissance externe. Celle de Gaillac, reprise à la barre du tribunal lors de sa liquidation judiciaire, sera appelée dans les prochains mois à être transférée sur un site en cours d’étude, afin de disposer de meilleurs accès et d’une surface plus importante.
« Nous avons clôturé l’exercice 2004 avec un chiffre d’affaires de 8,4 millions d’euros. Ces deux filiales doivent contribuer au chiffre d’affaires à hauteur de 30 % de notre activité. » Dans cette perspective, Batibois a également complété sa force commerciale composée de huit personnes, pour déborder sur des départements limitrophes, comme l’Hérault.