La démarche de qualité environnementale est le plus souvent perçue par les maîtres d’œuvre comme « globale ». La quasi-totalité des critères de qualité environnementale qui entrent en compte dans une opération de construction sont aujourd’hui massivement perçus comme très importants.
C’est le cas pour la performance énergétique du bâtiment, le critère-roi. Cet aspect de la démarche environnementale est en effet jugé très important par 72 % des personnes interrogées. Mais l’éclairage naturel, l’intégration dans le site ou encore le choix des matériaux et des produits sont également bien placés avec respectivement 71 %, 69% et 65 % des personnes interrogées qui les estiment très importants.
Deux aspects en retrait. D’autres aspects d’une opération sont également considérés comme très importants, même si les niveaux d’adhésion des maîtres d’œuvre sont un peu plus en retrait. C’est le cas du confort acoustique (59 %), de l’économie d’eau potable (57 %), du recours aux énergies renouvelables (54 %) ou encore de l’entretien et de la maintenance (51 %).
Au final, seuls deux aspects de la qualité environnementale rencontrent une attention plus modérée : le chantier propre (très important pour seulement 38 % des personnes interrogées) et l’évolutivité du bâtiment (pour 34 %).