Point d’orgue d’un travail en commun entre le SNFA (Syndicat National de la Construction des Fenêtres, Façades et Activités Associées) et l’UFME (Union des Fabricants de Menuiseries Extérieures), le nouveau label va permettre aux fabricants de mieux valoriser la production made in France et de délivrer aux consommateurs une information précise, transparente et fiable garantissant la qualité des produits qui leur sont proposés.
Les fenêtres seront labellisées sur la base d’une démarche de certification volontaire proposée aux seuls fabricants français. Chaque menuiserie labellisée garantira le respect de normes exigeantes à la fois sur les plans techniques, environnementaux et économiques.
A terme, "LABEL FENÊTRE" doit devenir pour le grand public LE label de reconnaissance de la qualité des fenêtres permettant aux consommateurs d’être rassurés dans leurs choix et de garantir la pérennité de leurs travaux. De même, "LABEL FENÊTRE" sera l’élément fédérateur de toute une profession souhaitant inscrire son activité dans une démarche qualité forte. « Nos adhérents ont montré un intérêt vif et immédiat dès que nous leur avons soumis ce projet, précise André Liébot du SNFA. Ils comprennent bien qu’une meilleure lisibilité de l’offre constitue pour eux un avantage compétitif déterminant : tout ce qui va dans le sens d’une meilleure information du client est générateur de développement des ventes. Mais la distribution montre également beaucoup d’enthousiasme : et elle constituera un relai essentiel dans la réussite opérationnelle de ce lancement. »
La mise en place de "LABEL FENÊTRE" sur le marché français se fera en quatre temps :
- la création par le SNFA et l’UFME d’une entité spécifique,
- la finalisation de la démarche de certification, actuellement en développement,
- la mise en œuvre sur le plan industriel, en liaison avec les fabricants ayant satisfait aux normes du Label,
- le lancement grand public de "LABEL FENÊTRE" grâce à un plan de communication ambitieux programmé pour le printemps 2012.
A peine lancé, le label porte déjà ses fruits. « Cette démarche n’avait pas pour finalité de recruter de nouveaux adhérents, et pourtant, nous recevons de nombreuses demandes émanant de fabricants qui ne nous avaient pas encore rejoints, se réjouit Jacky Benoist de l’UFME ; n’est-ce pas la meilleure démonstration que nous sommes dans le vrai ? Nous structurons le marché, nous aidons les industriels français en prenant des initiatives offensives plutôt que défensives, nous communiquons directement avec le consommateur final... bref, nous faisons notre métier ! »