Lundi 14 avril, le 100.000ème prêt à la création d’entreprise (PCE) a été signé par François Drouin, P DG d’Oséo, et Philippe Dupont, président du groupe Banque Populaire.
Cette signature "symbolique" a été l’occasion pour Jean-Marc Durand, directeur du développement d’Oséo, et "père" du PCE, d’en rappeler les principaux atouts. D’un montant compris entre 2000 et 7000 euros, il a pour but de conforter la trésorerie des créateurs d’entreprises de moins de 3 ans, et ce sans caution personnelle ni garantie de la part du créateur.
Parmi l’ensemble des créateurs bénéficiaires du PCE, depuis son lancement fin 2000, 20,4% appartiennent au secteur du BTP, et notamment aux sous-secteurs de la maçonnerie et de l’électricité. Le BTP se place en troisième position, derrière les services (33,3%) et le commerce (28,6%).
En outre, l’étude révèle que trois nouveaux dirigeants sur 10 sont des femmes, même si le domaine du BTP reste majoritairement investi par les hommes (60%).
Vers un prêt à la reprise d’entreprise ?
A l’occasion de la signature de ce 100.000ème prêt, Philippe Dupont, président du groupe Banque Populaire s’est dit confiant quant à la dynamique actuelle de la création d’entreprise en France en 2008 – elle avoisine les 300.000 créations annuelles – malgré un contexte économique tendu. En revanche, il a souligné, devant Hervé Novelli, secrétaire d’Etat aux PME, la nécessité d’aider au financement de la reprise d’entreprise, par un mécanisme voisin de celui du prêt à la création d’entreprise. "Le vrai challenge de demain, c’est la reprise", a-t-il asséné. "Je suis disposé à créer un prêt à la transmission d’entreprise, destiné à accompagner ce passage délicat", lui a répondu Hervé Novelli ; tout en soulignant que le projet de loi de modernisation de l’économie (LME) prévoit, dans trois de ses articles, des dispositions visant à favoriser la reprise tant à titre familial que managérial.
Le secrétaire d’Etat a conclu son intervention en rappelant l’objectif qu’il s’était fixé : faire émerger 2000 entreprises moyennes supplémentaires à l’horizon 2012
Axelle Saada
