L'indice du coût de la construction (ICC), qui sert de référence lors de la révision des loyers, a progressé en France de 3,36% au premier trimestre 2002 en "moyenne associée" (moyenne des quatre derniers trimestres dont celui-ci).
L'indice a atteint 1.159 points au premier trimestre 2002, soit une progression de 3,0% par rapport au premier trimestre 2001. Ce niveau révèle un regain de hausse de prix, venant après la stabilisation relative du second semestre 2001, relève l'Insee.
La moyenne associée utilisée dans la révision des loyers s'établit à 1.145,75 au premier trimestre 2002, soit 3,36% au-dessus de la valeur correspondante au premier trimestre de 2001.
Cette moyenne s'était établie à 1.137,25 points au quatrième trimestre 2001 (+3,36% sur un an), à 1.134 points au troisième trimestre (+4,76% sur un an), 1.121 au deuxième trimestre (+3,87% sur un an) et 1.108,50 au premier trimestre (+3,07% sur un an).
Ce niveau "reflète le maintien dans la construction d'une activité élevée alors que les entreprises font face à une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée. Il coïncide aussi avec une abondance relative des programmes de standing", note l'Insee dans son communiqué.
Rappelons que l'ICC permet de fixer le plafond des augmentations annuelles de loyers que peuvent exiger les propriétaires de leurs locataires en cours de bail (hors travaux d'amélioration de l'habitat). Depuis 1995, ce n'est pas directement l'indice d'un trimestre qui est pris en compte pour la révision d'un loyer d'habitation mais la moyenne de l'indice de ce trimestre et des trois indices précédents. Le calcul est effectué chaque trimestre à partir d'un échantillon représentatif retraçant l'évolution des prix de quelque 6.000 logements neufs.