Testé à Angers sur 400 mètres par Colas Rail, le principe de la plate-forme sur coffrage perdu se déploie à grande échelle à Besançon, sur 3,6 km. Une technique qui limite le coulage de béton aux seules zones où il est nécessaire et qui permet d’éviter l’arrosage automatique.
Drains antigel
Posés au contact les uns des autres, des éléments préfabriqués en béton armé formant un auget double constituent le squelette de la voie ferrée. Fixés sur les deux longrines parallèles, les rails sont ensuite noyés dans un béton très plastique. La forme des augets dégage, au centre de la voie, un espace en contact direct avec le sol. Rempli de terre végétale sur une épaisseur de 30 cm, rehaussée de 17 cm jusqu’au faîte des rails, ce grave naturel favorise l’échange hygrométrique.
Choisi par le Grand Besançon pour éviter l’arrosage automatique, ce procédé a donné des résultats encourageants à Angers, selon Colas Rail, tant du point de vue de la résistance de la plate-forme que de l’esthétique. Plus continental, le climat bisontin a imposé des drains de part et d’autre de la plate-forme, afin d’éviter la stagnation des eaux pluviales, préjudiciable à la pérennité de la structure en cas de gel.
Début juillet, STD et Sacer Paris Nord-Est, titulaires du lot du secteur ouest, entameront la mise en œuvre du procédé dans le quartier des Hauts du Chazal.