Après un début d’année 2013 difficile, le mois de juin a, semble-t-il, redonné le moral aux adhérents de Cofaq. «Même si le marché est âpre, les affaires reprennent et beaucoup de Master Pro affichent des progressions entre +1 et +4%, note Thierry Anselin, directeur général du groupement. A nous d’être réactifs pour fournir les services les plus efficaces possible.» C’est dans cette ambiance très volontariste que s’est tenue l’assemblée générale de Cofaq, au cours de laquelle son président Denis Taillardat et Thierry Anselin ont pu rappeler les actions fortes de l’année passée et les objectifs stratégiques pour l’avenir.
Le cross-canal et la logistique au service du client
Ainsi, les rencontres en région et par métier, initiées en 2012, ont apparemment atteint leurs cibles. De même que le développement de Master Pro Grands Comptes et le déploiement de la politique de cross-canal. «Nous avons dépassé les 35 sites de e-commerce BtoB dans le groupement», souligne Thierry Anselin. «Pour le BtoC, nous n’en sommes pas encore là. C’est une approche plus complexe et il faut être humble sur ce sujet, mais nous sommes très attentifs au marché. Nous observons notamment le comportement des industriels à l’échelle européenne.» L’objectif de tout développement étant, pour le DG de Cofaq, «la satisfaction du client».
Dans ce cadre, Thierry Anselin est également revenu lors de l’AG sur les outils logistiques de Cofaq. Il a annoncé l’acquisition du foncier de la plateforme Hex-Appro ainsi que de DPC, pour gagner en capacité de stockage (objectif d’une croissance de 40% de celle-ci) et optimiser son efficacité (livraison à J+1 sur un nombre optimum de références).
Enfin, pour soutenir les trésoreries de ses adhérents, la direction de Cofaq (qui centralise les paiements aux fournisseurs) a annoncé le maintien jusqu’à la fin de l’année des 10 jours supplémentaires sur les dates d’échéances de ses membres. Une décision qui fait écho également à la crainte du groupement que les projets sur la loi consommation, en débat actuellement à l’Assemblée nationale, ne reviennent sur la disposition de la LME.