Le groupe Circet, un des derniers indépendants dans le domaine des réseaux de communication, vient de reprendre la quasi-totalité des activités service de la société ADC SIFR, filiale française de l’équipementier télécoms américain ADC Inc.
L'objectif du groupe dirigé par Paul-Henri Sapet est de "faire partie du top 5 d’ici 2 ans en poursuivant sa stratégie de croissance externe et interne". Il devra faire face à des entreprises filiales de grands groupes dans le domaine du BTP ou de l’installation électrique (Vinci, Suez, Spie ou encore Cegelec).
"Depuis quelques années, l’accès au marché des télécommunications s’est durci avec notamment la rationalisation des achats par les donneurs d’ordre, opérateurs et équipementiers", explique Paul-Henri Sapet. "En effet, ceux-ci tendent à réduire le nombre de leurs fournisseurs et pour ce faire choisissent les plus gros : ceux qui présentent une pérennité financière et une taille suffisante, en termes de volume d’affaires, de présence géographique et de palette de prestations."
Pour Circet, atteindre la taille critique nécessaire passe par des acquisitions successives. En 2004, le groupe intégrait la société SNT, et en 2005 la société NSM. Avec la création en 2006 de sa filiale Circet Maroc, le groupe a démarré son déploiement à l’international.
Renforcé par cette dernière acquisition, le groupe affiche un objectif 2007 de 70 millions d'euros, un chiffre d’affaires en croissance permanente, multiplié par 3 en seulement quatre années. Le groupe tend ainsi à se positionner comme l’un des tout premiers intervenants nationaux offrant à ses clients des prestations allant de l’ingénierie jusqu’à la maintenance et l’optimisation des infrastructures de réseaux en passant par leur déploiement et leur installation.
