Il n’y avait que la Mer Noire à traverser. Et Ciments Français vient d’annoncer avoir pris cette décision. Adieu la Turquie où la filiale d’Italcementi cède ses activités composées de quatre cimenteries, un centre de broyage et 18 centrales à béton pour un montant de 600 millions d’euros au russe Sibirskiy Cement. Et bonjour la Russie, puisque la transaction fera l’objet d’un règlement pour partie au comptant (400 millions d’euros) et pour partie en actions Sibirskiy Cement (200 millions d’euros). Ciments Français réalise donc une alliance stratégique avec le deuxième producteur de ciment russe et leader dans la région à l’est de l’Oural. Il pénètre un nouveau marché qui connaît "une croissance rapide", selon les propres termes du groupe.
Parallèlement et d’ores et déjà, Ciments Français et Sibirskiy Cement étudient de futures opportunités de coopération en Asie centrale, en Russie, ainsi que plus généralement dans le domaine technique dans le cadre d’un accord de coopération bilatéral en cours de discussion.
T.D-S.